Récit 1987 à 1996 : Mes Courses en Renault 8 Gordini (RG)

Rilke

Maurice R
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Eh oui Jean Luc il faut vieillir.
Nous passerons comme nos aînés ont passé mais resteront quelques passionnés qui prendront soin de nos Gordini comme le jeune Baptiste (Gordy42) qui a restauré la Terrot qui est au moins de la génération de son grand-père.
 

Gordy42

Baptiste
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  1. R1135 de 1969
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si il y a encore des courses en VHC avec de belles autos. même si la majorité sont des autos des années 80, ils restent encores quelques vielles. ce qui est dommage c'est que c'est en majorité Porsche et A110 et peu de populaire.

je vais essayé d'avoir un PTH avec la barzoi pour courir en rallye, ça serait beau sur un plateau
 

RG

Richard
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Merci à Mr Hulot de m’avoir retrouvé cette vidéo.
Nous sommes en 1992, Trophée Gordini, course de côte de Turckheim – 3 Épis.
Je m'efforçais à faire une bonne montée propre, ensuite comme d’hab, je me faisais plaisir.
Un bon classement Scratch n’avait que peu d’intérêt pour moi.

Voir la pièce jointe 1992 Turckheim-03.mp4
 

Jean-Luc 71

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J'adore ces virages tout en dérapage.

Question chrono c'est pas ce qui est le plus efficace, mais question spectacle c'est top.
Et puis ça suppose une vraie maîtrise de l'accélérateur et du volant. :clap: (y)
 

Mr Hulot

Christian
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Comme quoi, pas besoin d'un moteur de Clio 16S pour faire fumer la gomme.
 

Eric14

Eric
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  3. R1133 de 1966
  4. R1090 de 1958
  5. R1062 de 1956
Sympa ces 4 pages sur la maitrise d'une R8 Gordini...Bravo.
 

Jean-Luc 71

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  1. R1134 de 1965
C'est quoi la technique pour déclencher une telle dérive? Coup de volant à l'entrée du virage et entretien de la glisse à l'accélérateur?
 

RG

Richard
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Pour faire ces travers, je n’avais aucune technique particulière si ce n’est d’entrer dans le virage un « chouia » trop vite tout en restant tardivement sur les freins.
Ceci entraînait un transfert de masse donnant plus d’adhérence au train avant et délestage de l’arrière.​

Après une fois que l’auto est partie en travers, il fallait entretenir cette dérive à l’accélérateur.
Avec les pneus de route peu performants (règlement du Trophée R8G oblige, 165x70x13) c’était assez facile.
Bien sûr le chrono s’en ressentait, en gros + 3 secondes sur la montée de 6 km.​

À cette époque je m’efforçais de faire une bonne montée sur les 3, une fois qu'un chrono était satisfaisant, je me laissais aller à mes « élucubrations ».

1994 Turckheim-05.jpeg
 

RG

Richard
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Daniel, mon téléphone est uniquement sur liste bleue !

Merci Maurice et Jean-Philippe pour me rappeler cette expérience unique passée au CFA lors du Rallye des Vins Mâcon en 1990.

Ces centres de formation offraient un complément général et technique aux apprentis qui augmentait celle reçue dans les entreprises.
Au CFA tout commence par un contrôle de l’allumage, de la carburation, etc.​
Là, après quelques ajustements, certains concurrents du Trophée gagnent déjà quelques chevaux. :rolleyes:

Si certains ont cru avoir un 1296 préparé de 110 cv, ils vont rapidement déchanté après le verdict du banc. Puissance inférieure à un 1255 d’origine (88 DIN) :mad:

Comme Jean Phi le souligne, mon moteur était équipé du kit 1296 Renault, petites soupapes, ressorts standards, avec l'arbre à cames "patate".
Je rajoute culasse en côte d’origine (73 mm), équilibrage des bielles, embrayage R5 Alpine, alignement des conduits d’admission, calage de l’arbre à cames... etc.

Pour ce kit Renault annonçait un gain de 7 cv DIN, 88 + 7= 95, ma petite préparation m’a permis d’atteindre les 98 cv.
Ce 812 avait plus de couple avec ce kit, levée des soupapes identiques au 1255, mais temps d’ouverture augmenté, cames plates, d’où le nom de "patate". Régime maxi 6750 tours, au-delà la puissance chutait.
J'ai gardé ce moteur pendant les premières années de courses, après je suis passé en plus gros basé sur le 1300S Alpine, environ 115 cv DIN à 7500 tr/min, moteur très souple, performent, onctueux à tous les régimes.
 
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