Un peu d'histoire sur la genèse de ces deux buggys, fruit de recherches personnelles.
La maison APAL fondée en 1961 par Bruno VIDICK et Edmond PERRY commence à produire des voitures de sports avant de se consacrer au Buggy en 1971.
Prés de 2000 buggys sur base VW seront vendus et pas moins de 6 modèles figurent au catalogue. Néanmoins, l'homologation n'est pas chose facile et APAL devra s'associer à un concessionnaire VW de Jemmape-sur-Meuse. Telle est la législation belge!
APAL commercialisera ses modèles en France d'abord par Monsieur LEVESQUEAU ( 51 route de Paris à 78460 CHEVREUSE), puis par la société MULTIMACO SARL, 12 rue Pierre Lhomme à COUREVOIE, société qui sera rachetée par MARLAND.
MULTIMACO est dirigé par Monsieur PIGEON qui créera le secteur Buggy en 1969. Enfin, un Belge en Corse, barbu et roux, entrepreneur en maçonnerie, développera le Buggy sur l'ile de Beauté à AJACCIO.
Les buggys ont longtemps été fâchés avec les Mines(service d'homologation). En France, ce service a réagi et les constructeurs ont du se résoudreà sacrifier certains de leurs modèles contre le fameux mur de béton pour prouver leur solidité.
Tous les buggys MULTIMACO sont homologués par type au service des Mines.
Un Buggy, deux noms, APAL type RN en Belgique, MULTIMACO type R en France.
Type RN ou R tout simplement parce que la motorisation provient de chez Renault. Tous les moteurs de la R8 dans toutes ses gammes en passant par la R12, R12 G et même R5 Alpine sont compatibles.
Les trains roulants sont généralement ceux de la R8 uo R8G.
Son Originalité et non des moindres, provient de son châssis. Dessiné et conçu par un génie du nom de Jacques D'HEUR en 1971, cette pièce servi de base au MEAN LIBERTA à propulsion Simca ou Renault. Cr&ateur et constructeur hors pair, Jacques D'HEUR mécanicien chez FORD France, avait fondé la"MEAN MOTOR ENGINEERIN" avant de nous quitter dans l'anonymat le plus complet et la misère...Mais l'originalité de son châssis demeure : ni tubulaire, ni à poutre centrale, mais mécno soudé (châssis caissonné en tôle d'acier, ce qui lui confère une grande rigidité).
La partie carrosserie en polyester est l'oeuvre de APAL (Application Polyester Armé Liège)
L'homologation par le service des Mines en France différenciera les 2 types;
le 18 juin 1971 commenceront les différents essais en vue de l'homologation par l'UTAC (Union Technique de l'Automobile du Motocycle et du Cycle) sur le circuit de Monthléry.
Le Buggy type RN N° de châssis 22 sera sacrifié (procès-verbal n°71-13.71/1264, 71-13.42/1370,71-13.44/1285).
Afin d'obtenir le précieux sésame, l'ingénieur subdivisionnaire demanda des documents complémentaires :
- un certificat de conformité type donné par le constructeur
- un certificat du constructeur attestant de la résistance des organes de sécurité et la bonne éxécution des travaux vérifiés par ses soins.
Le PV d'agrégation délivré en Belgique par le Ministère des communications, télégraphes et téléphones - administration transports - porte le n°40789. Il atteste que le véhicule vendu en France sous la marque MULTIMACO type R est identique à celui livré en Belgique sous la marque APAL Type RN.
Le 27 juillet 1971 le véhicule est reconnu conforme et a satisfait aux essais de réception par type.
Les plaques réglementaires devront être apposées comme suit ;
- caisse à l'intérieur (une seule plaque pour MULTIMACO)
- Marquage à froid sur le châssis côté droit à l'arrière
moteur ;flan droit du carter loteur.
Le numérotage du Multimaco commence au Numéro 200.
Tous les véhicules fournis par APAL à la société MULTIMACO sont parfaitement identiques à ceux fabriqués en Belgique, à l'exception de la capote, car les fournisseurs sont différents pour cet article.Les châssis proviennent de la société MEAN et sont fournis simultanément à APAL et MULTIMACO.
En Belgique, deux plaques d'identification à l'intérieur de le caisse avec l'adresse de APAL à BLEGNY.
voilà résumé l'histoire et la conception du MULTIMACO APAL type R pour la France, descendant direct de l'APAL type RN pour la Belgique
Quelques clichés de mon APAL type RN
Il est dans son jus avec son capot arrière long et entier, pas de découpe à l'avant et pas de calandre, motorisation R5 Alpine.
Le Buggy en question est celui-là.
Mais que de travail pour le rendre dans l'état actuel...C'était une véritable bidouille...montage mécanique lamentable avec de la récupération de partout et aucun amour du travail soigné et bien fait...
Mais aujourd'hui tout est entré dans l'ordre et je ne le revendrai jamais...
Merci pour tes félicitations, mais il a fallu surtout une grosse dose de courage...
Si mes premières amours et qui le sont toujours vont à la 4CV Renault et ses dérivés, le Buggy à motorisation Renault en est une autre pour tout ce qu'il peut procurer comme sensation et découvertes ...
Pourquoi un Apal dans une région qui a vu naître son cousin le Buffalo? Tout simplement pour me démarquer et ne pas faire comme les copains:c'est la nature d'Obélix!
Il le voulait, il l'a eu, mais à quel prix....
Accompagné de son Druide Buffalobix il se rendit dans le profond pays de Meuse où on lui promettait un rutilant Buggy'x Apal.Les écrits et les dires du Centurion vendeur vantaient se superbe bolide ;
- châssis refait
- mécanique révisée avec haut moteur refait ("n'oubliez surtout pas de resserrer la culasse" qu'il disait le Centurion)
-embrayage neuf
- boîte de vitesse révisée
- et j'en passe....
Un petit essais de quelques kilomètrès nous laissèrent sur une bonne impression et l'affaire fut conclue.
Et nous voilà sur le chemin du retour. 10 km seulement et grosse explosion! Une durite où ce qui ressemble à une durite qui s'en va! C'est dimanche et seules quelques bouteilles trouvées le long de la voie rapide et un cimetière voisin nous sauvent la mise. Nouveau départ et nouvelle surchauffe:le vase d'expansion cette fois! Plus loin c'est les bougies qui bougent dans leur logement, surtout celle du bout, la plus inaccessible ( et plus de filetage sur les rallonges de bougies...). Après s'être bien brûlé au bras, mon druide et moi-même avons galéré 9h pour faire 220 km...!
Ma décision était prise: dépose totale et reprise à zéro.
- L'usine à gaz faites de tubulures d'Alpine A110 et de différents diamètrès de durites et nombreux coudes alimentant un pauvre radiateur de Simca 1300 furent virés
- L'embraye soit disant neuf mais mal réglé avait un disque usé à la moelle et pas du tout du type correspondant:viré
- Oh divine surprise : pas de joint Spi sur la cloche...
- Et quant à la boîte révisée, son arbre ne correspondait pas au type et était embouti de force: le tot viré....
- Joint de cache-culbuteur découpé dans une plaque de caoutchouc: viré
-carburateur sans boîte à air et rafistolé avec des pièces soudées :viré
Une véritable catastrophe et j'en passe. Seul un flegme tout gaulois et bon enfant empêchèrent Obélix de faire un voyage retour afin de corriger notre Centurion vendeur...
La maison APAL fondée en 1961 par Bruno VIDICK et Edmond PERRY commence à produire des voitures de sports avant de se consacrer au Buggy en 1971.
Prés de 2000 buggys sur base VW seront vendus et pas moins de 6 modèles figurent au catalogue. Néanmoins, l'homologation n'est pas chose facile et APAL devra s'associer à un concessionnaire VW de Jemmape-sur-Meuse. Telle est la législation belge!
APAL commercialisera ses modèles en France d'abord par Monsieur LEVESQUEAU ( 51 route de Paris à 78460 CHEVREUSE), puis par la société MULTIMACO SARL, 12 rue Pierre Lhomme à COUREVOIE, société qui sera rachetée par MARLAND.
MULTIMACO est dirigé par Monsieur PIGEON qui créera le secteur Buggy en 1969. Enfin, un Belge en Corse, barbu et roux, entrepreneur en maçonnerie, développera le Buggy sur l'ile de Beauté à AJACCIO.
Les buggys ont longtemps été fâchés avec les Mines(service d'homologation). En France, ce service a réagi et les constructeurs ont du se résoudreà sacrifier certains de leurs modèles contre le fameux mur de béton pour prouver leur solidité.
Tous les buggys MULTIMACO sont homologués par type au service des Mines.
Un Buggy, deux noms, APAL type RN en Belgique, MULTIMACO type R en France.
Type RN ou R tout simplement parce que la motorisation provient de chez Renault. Tous les moteurs de la R8 dans toutes ses gammes en passant par la R12, R12 G et même R5 Alpine sont compatibles.
Les trains roulants sont généralement ceux de la R8 uo R8G.
Son Originalité et non des moindres, provient de son châssis. Dessiné et conçu par un génie du nom de Jacques D'HEUR en 1971, cette pièce servi de base au MEAN LIBERTA à propulsion Simca ou Renault. Cr&ateur et constructeur hors pair, Jacques D'HEUR mécanicien chez FORD France, avait fondé la"MEAN MOTOR ENGINEERIN" avant de nous quitter dans l'anonymat le plus complet et la misère...Mais l'originalité de son châssis demeure : ni tubulaire, ni à poutre centrale, mais mécno soudé (châssis caissonné en tôle d'acier, ce qui lui confère une grande rigidité).
La partie carrosserie en polyester est l'oeuvre de APAL (Application Polyester Armé Liège)
L'homologation par le service des Mines en France différenciera les 2 types;
le 18 juin 1971 commenceront les différents essais en vue de l'homologation par l'UTAC (Union Technique de l'Automobile du Motocycle et du Cycle) sur le circuit de Monthléry.
Le Buggy type RN N° de châssis 22 sera sacrifié (procès-verbal n°71-13.71/1264, 71-13.42/1370,71-13.44/1285).
Afin d'obtenir le précieux sésame, l'ingénieur subdivisionnaire demanda des documents complémentaires :
- un certificat de conformité type donné par le constructeur
- un certificat du constructeur attestant de la résistance des organes de sécurité et la bonne éxécution des travaux vérifiés par ses soins.
Le PV d'agrégation délivré en Belgique par le Ministère des communications, télégraphes et téléphones - administration transports - porte le n°40789. Il atteste que le véhicule vendu en France sous la marque MULTIMACO type R est identique à celui livré en Belgique sous la marque APAL Type RN.
Le 27 juillet 1971 le véhicule est reconnu conforme et a satisfait aux essais de réception par type.
Les plaques réglementaires devront être apposées comme suit ;
- caisse à l'intérieur (une seule plaque pour MULTIMACO)
- Marquage à froid sur le châssis côté droit à l'arrière
moteur ;flan droit du carter loteur.
Le numérotage du Multimaco commence au Numéro 200.
Tous les véhicules fournis par APAL à la société MULTIMACO sont parfaitement identiques à ceux fabriqués en Belgique, à l'exception de la capote, car les fournisseurs sont différents pour cet article.Les châssis proviennent de la société MEAN et sont fournis simultanément à APAL et MULTIMACO.
En Belgique, deux plaques d'identification à l'intérieur de le caisse avec l'adresse de APAL à BLEGNY.
voilà résumé l'histoire et la conception du MULTIMACO APAL type R pour la France, descendant direct de l'APAL type RN pour la Belgique
Quelques clichés de mon APAL type RN
Il est dans son jus avec son capot arrière long et entier, pas de découpe à l'avant et pas de calandre, motorisation R5 Alpine.
Le Buggy en question est celui-là.
Mais que de travail pour le rendre dans l'état actuel...C'était une véritable bidouille...montage mécanique lamentable avec de la récupération de partout et aucun amour du travail soigné et bien fait...
Mais aujourd'hui tout est entré dans l'ordre et je ne le revendrai jamais...
Merci pour tes félicitations, mais il a fallu surtout une grosse dose de courage...
Si mes premières amours et qui le sont toujours vont à la 4CV Renault et ses dérivés, le Buggy à motorisation Renault en est une autre pour tout ce qu'il peut procurer comme sensation et découvertes ...
Pourquoi un Apal dans une région qui a vu naître son cousin le Buffalo? Tout simplement pour me démarquer et ne pas faire comme les copains:c'est la nature d'Obélix!
Il le voulait, il l'a eu, mais à quel prix....
Accompagné de son Druide Buffalobix il se rendit dans le profond pays de Meuse où on lui promettait un rutilant Buggy'x Apal.Les écrits et les dires du Centurion vendeur vantaient se superbe bolide ;
- châssis refait
- mécanique révisée avec haut moteur refait ("n'oubliez surtout pas de resserrer la culasse" qu'il disait le Centurion)
-embrayage neuf
- boîte de vitesse révisée
- et j'en passe....
Un petit essais de quelques kilomètrès nous laissèrent sur une bonne impression et l'affaire fut conclue.
Et nous voilà sur le chemin du retour. 10 km seulement et grosse explosion! Une durite où ce qui ressemble à une durite qui s'en va! C'est dimanche et seules quelques bouteilles trouvées le long de la voie rapide et un cimetière voisin nous sauvent la mise. Nouveau départ et nouvelle surchauffe:le vase d'expansion cette fois! Plus loin c'est les bougies qui bougent dans leur logement, surtout celle du bout, la plus inaccessible ( et plus de filetage sur les rallonges de bougies...). Après s'être bien brûlé au bras, mon druide et moi-même avons galéré 9h pour faire 220 km...!
Ma décision était prise: dépose totale et reprise à zéro.
- L'usine à gaz faites de tubulures d'Alpine A110 et de différents diamètrès de durites et nombreux coudes alimentant un pauvre radiateur de Simca 1300 furent virés
- L'embraye soit disant neuf mais mal réglé avait un disque usé à la moelle et pas du tout du type correspondant:viré
- Oh divine surprise : pas de joint Spi sur la cloche...
- Et quant à la boîte révisée, son arbre ne correspondait pas au type et était embouti de force: le tot viré....
- Joint de cache-culbuteur découpé dans une plaque de caoutchouc: viré
-carburateur sans boîte à air et rafistolé avec des pièces soudées :viré
Une véritable catastrophe et j'en passe. Seul un flegme tout gaulois et bon enfant empêchèrent Obélix de faire un voyage retour afin de corriger notre Centurion vendeur...