Salut Alex, salut Mr Hulot et tous les autres,
Poids plume ou poids lourd ? Pour le type R, le constructeur annonçait 415 ou 430 kg selon les documents, mais je pense que le second chiffre est plus proche de la vérité. Je le considère même comme étant encore assez optimiste.
Par contre, les 600 kg qu'annonce Alex me surprennent aussi ; l'as-tu fait peser ? Ou bien s'agit-il de l'addition des poids avant et arrière relevés lors du contrôle technique ?
Rigidité du châssis et rigidité ... du Buffalo : n'oublions pas qu'une coque va être boulonnée sur le châssis. Celle-ci contribuera à neutraliser les mouvements de torsion que l'on arrive à imprimer au châssis nu. Cet élément a été pris en compte par André K?nig lorsqu'il a conçu le Buffalo. Il me l'a lui-même confirmé il y a quelques années lorsque lors d'un BFR nous l'avions interrogé à ce sujet. Il avait d'ailleurs précisé qu'une découpe de la coque pour monter un moteur 1600 dégradait nettement cette rigidité d'ensemble, de même que le montage d'un réservoir autre que celui boulonné dans la baie frontale !
Tenue de route : j'ai eu la chance de pouvoir conduire (et piloter !) plusieurs Buffalo type R et beaucoup de Buffalo Pam 1. Mes sensations sont les suivantes :
le R prend des appuis en courbe aussi nets et sûrs que le PAM1 ; cependant, il paraît nettement moins maniable dans les passages serrés. Ses réactions sont plus douces, plus "téléphonées". Le décrochage du train arrière arrive très progressivement, la glis e peut-être maîtrisée et entretenue sans difficulté. Dans les enfilades rapides et routes bosselées, le R procure une tenue de cap autrement plus sécurisante que le Pam dont le comportement "viril" nécessite de mouiller le maillot.
En résumé, et je crois qu' Alex a fait une analyse très proche de la mienne, le R est très "confortable" à mener vers la limite et s'avère plus facile à piloter que le Pam. Par extension , on peut aussi affirmer qu'il est moins sensible aux (mauvais) réglages que le Pam 1, et qu'il pardonne plus facilement certaines approximations de conduite.
D'ailleurs, pour convaincre les éternels sceptiques, rappelons nous ceci :
1) les Buffalo vainqueurs de la Finale Nationale, du Rallye de Printemps et du Tour National de l'Aisne étaient tous des type R !
2) La barquette CAS, dont tout le monde sait maintenant qu'elle n'était qu'un Buffalo déguisé et dont le palmarès ne souffre d'aucune critique, était montée sur un châssis R... sans poutre centrale !
Souplesse... ou empattement ? Le comportement favorable du type R n'a selon moi rien à voir avec un quelconque manque de rigidité ou une quelconque souplesse opportune ! C'est tout simplement son empattement supérieur de 50 mm à celui du Pam qui fait la différence.
Voilà ce que j'avais à dire, en plus de l'admiration que je porte au travail effectué par l'ami Hulot !
Bonne nuit à tous !
Poids plume ou poids lourd ? Pour le type R, le constructeur annonçait 415 ou 430 kg selon les documents, mais je pense que le second chiffre est plus proche de la vérité. Je le considère même comme étant encore assez optimiste.
Par contre, les 600 kg qu'annonce Alex me surprennent aussi ; l'as-tu fait peser ? Ou bien s'agit-il de l'addition des poids avant et arrière relevés lors du contrôle technique ?
Rigidité du châssis et rigidité ... du Buffalo : n'oublions pas qu'une coque va être boulonnée sur le châssis. Celle-ci contribuera à neutraliser les mouvements de torsion que l'on arrive à imprimer au châssis nu. Cet élément a été pris en compte par André K?nig lorsqu'il a conçu le Buffalo. Il me l'a lui-même confirmé il y a quelques années lorsque lors d'un BFR nous l'avions interrogé à ce sujet. Il avait d'ailleurs précisé qu'une découpe de la coque pour monter un moteur 1600 dégradait nettement cette rigidité d'ensemble, de même que le montage d'un réservoir autre que celui boulonné dans la baie frontale !
Tenue de route : j'ai eu la chance de pouvoir conduire (et piloter !) plusieurs Buffalo type R et beaucoup de Buffalo Pam 1. Mes sensations sont les suivantes :
le R prend des appuis en courbe aussi nets et sûrs que le PAM1 ; cependant, il paraît nettement moins maniable dans les passages serrés. Ses réactions sont plus douces, plus "téléphonées". Le décrochage du train arrière arrive très progressivement, la glis e peut-être maîtrisée et entretenue sans difficulté. Dans les enfilades rapides et routes bosselées, le R procure une tenue de cap autrement plus sécurisante que le Pam dont le comportement "viril" nécessite de mouiller le maillot.
En résumé, et je crois qu' Alex a fait une analyse très proche de la mienne, le R est très "confortable" à mener vers la limite et s'avère plus facile à piloter que le Pam. Par extension , on peut aussi affirmer qu'il est moins sensible aux (mauvais) réglages que le Pam 1, et qu'il pardonne plus facilement certaines approximations de conduite.
D'ailleurs, pour convaincre les éternels sceptiques, rappelons nous ceci :
1) les Buffalo vainqueurs de la Finale Nationale, du Rallye de Printemps et du Tour National de l'Aisne étaient tous des type R !
2) La barquette CAS, dont tout le monde sait maintenant qu'elle n'était qu'un Buffalo déguisé et dont le palmarès ne souffre d'aucune critique, était montée sur un châssis R... sans poutre centrale !
Souplesse... ou empattement ? Le comportement favorable du type R n'a selon moi rien à voir avec un quelconque manque de rigidité ou une quelconque souplesse opportune ! C'est tout simplement son empattement supérieur de 50 mm à celui du Pam qui fait la différence.
Voilà ce que j'avais à dire, en plus de l'admiration que je porte au travail effectué par l'ami Hulot !
Bonne nuit à tous !